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Pourquoi la boîte de conserve?
Pourquoi AffairesUP a choisi la boîte de conserve pour illustrer ses services?
AffairesUP inc est LA boîte experte en crédits d'impôt à la R&D et ... tous simplement pour son histoire qui en est une d'amélioration continue. Depuis plus de 200 ans, la boîte de conserve a évoluée au gré des idées, des technologies et de la science. AffairesUP offre des services en financement R&D (crédits d'impôt RS&DE) et en amélioration continue. AffairesUP aide les entreprises à propulser leur idée et à améliorer leur R&D, leur qualité et leur gestion tant pour les produits que pour les services.
Bien que très peu connu, tous le monde profite des innovations de la boîte de conserve. Le tableau ci-dessous relate des innovations et dates importantes de l'histoire de la boîte de conserve. Même dans les produits qui nous semble les plus simples se cache l'innovation, l'amélioration des produits et de leurs procédés de fabrication. Le travail des conseillers de AffairesUP est justement de faire ressortir VOS innovations pour que vous puissiez réclamer vos crédits d'impôt à la R&D.
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Alain Beauseigle, B.ing. CQP, CSQP, FQm
Président
L'histoire de la boîte de conserve
1795 - Nicolas Appert (1749 - 1841) |
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Le gouvernement français offre un prix de 12,000 francs à celui qui inventera une méthode de préservation de la nourriture. Les troupes de Napoléon étaient plus souvent décimée par la faim qu'aux combats. Napoléon constate que ses soldats sont trop souvent à la recherche de nourriture ou que son armé "voyage sur son estomac". Nicolas Appert (1749-1841), confiseur champenois, réalise les premières conserves en bocaux de verre à Irvy-sur-Seine. La formule consiste à déposer un aliment dans un contenant hermétiquement clos et à le stériliser par une cuisson au dessus de 100 degré C. L'appertisation est née. |
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1810 - Pierre Durand |
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Nicolas Appert publie à 6000 exemplaire la première édition de l'Art de conserver pendant plusieurs années plusieurs substances animales et végétales, qui décrit son procédé. Pierre Durand, un français émigré au Royaume-Uni, obtient un brevet du roi George II pour la fabrication de conserves alimentaires selon le procédé de Nicolas Appert, dans des emballages en fer étamé. À cette époque, la Grande-Bretagne détient le monopole de fabrication du fer-blanc. |
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1810 - Joseph-Pierre Colin |
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Les conserveries française de sardines adopte le procédé d'Appert. La plus ancienne boîte de sardine connue en France date de 1810. Elle porte une étiquette en cuivre au nom de Joseph-Pierre Colin, considéré comme le fondateur de l'industrie de la conserve. Dans son Almanach Gourmand de 1810, Grimod de la Reynière, chroniqueur gastronomique, loue la fraîcheur des sardines confites de Nantes conditionnées en boîte métallique. | |
1811 - Bryan Dunkin |
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Le Britannique Bryan Dunkin ouvre une conserverie industrielle à Bermondsey, près de Londres. Il utilise des boîtes constituées de trois pièces en fer blanc soudées à la main au rythme de six boîtes à l'heure, qu'il marque avec des étiquettes en papier collé. | |
1815 |
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La production de la conserve se développe en France et en Grande-Bretagne. Outre la sardine et les autres poissons, les viandes, les légumes et les fruits sont désormais appertisés dans des boîtes de conserve en fer blanc. Cette dernière est introduite en Australie et aux États-Unis à partir de 1818. |
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1822 |
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Les boîtes de conserve sont tout d'abord étiquetées avec de minces feuilles de cuivre, estampillées au nom de la conserverie, soudées sur le corps de la boîte. Elles seront ensuite remplacées par des clinquants de laiton, emboutis et colorés. |
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1824 |
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Les conserveries de sardines se multiplient sur la côte Atlantique, du Finistère à la Gironde. D'autres professionnel de l'alimentation - épiciers, charcutiers, confiseurs- se spécialisent dans la conserve. Les premiers fabricants de boîtes métalliques s'installent près des conserverie de Nantes. Jean-Marie Vedry fabrique les premières boîtes en fer-blanc plates de la longueur d'une sardine pour le confiseur François Deffès. |
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1841 |
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Le procédé de fabrication se sophistique peu à peu. Les Britanniques Dunkin, Hall et Gamble utilisent pour la première fois une étuve de contrôle pour vérifier la stérilité de leurs conserves. C'est la naissance du "contrôle-qualité". Raymond Chevalier Appert dépose en 1852, un brevet d'Autoclave avec manomètre spécial, procédé qui permet d'élever sous pression mesurée, la température de l'enceinte de stérilisation au-dessus de 100 degré C. |
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1846 - Allan Taylor |
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L'Américain Allan Taylor fait breveter une machine d'impression de la boîte de conserve. En France, les premières impressions datent de 1863. Le conserveur H. Voirin en 1868, une machine plate à deux cylindres qui permet d'imprimer des décors d'une très belle qualité, à une cadence de 700 feuilles à l'heure. Ce sont les débuts de l'impression directe en lithographie. Le procédé offset le remplacera au début du XXe siècle. |
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1856 |
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Une nouvelle génération de conserveur apparait dans la région nantaise et leur produit acquièrent une réputation nationale. C'est la naissance des grandes marques: Cassegrain, Saupiquet... Les outils de fabrication s'améliorent même si la production reste manuelle, les cadences augmentent de façon exponentielle. |
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1865 - Louis Pasteur |
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Louis Paterur identifie les microbes et démontre que ces derniers sont détruits à haute température. Il souligne aussi l'importance des découvertes de Nicolas Appert. Jean-Baptiste Georget met au point un vernis spécifique qui permet de protéger l'intérieur de la boîte en fer-blanc de l'attaque acide des aliments. Il est communément appelé "vernis de Chatenay". |
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1894 |
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La boîte de sardine à ouverture à décollage, dont on ne connaît pas l'inventeur, est commercialisée pour la première fois. La boîte à band, qui apparait à la même époque, est attribuée à la maison Riom Pinard. |
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1898 |
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Apparition des premières boîtes trois pièces serties, réalisées par des machines. Le sertissage du fond des boîtes va mettre plus de dix ans à s'imposer face au doute émis sur l'étanchéité et à la révolte des boîtiers soudeurs. |
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1900 |
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Apparition de la "sanitary can" aux États-Unis. Cette boîte trois pièces présente une ouverture totale. Plus pratique, elle est fermée d'un seul couvert serti et remplace les boîtes munies d'un orifice pour le remplissage. |
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1920 |
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Mise en service à Torfou, du premier train automatique de fabrication de boîtes trois pièces en fer-blanc. La machine assure le roulage du corps, l'agrafage, sa soudure à l'étain et le sertissage du fond. La boîte est agrafée et contre-soudée. |
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1932 |
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Apparition des premières boîtes en acier à amincissement, dont l'ouverture s'obtient par déchirement d'une languette sur tout le pourtour de la boîte avec une clé. |
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1939 |
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Pechiney fabrique en France la première boîte agrafée en aluminium sans soudure, avec le fond et le couvercle serti selon le même principe que la boîte en fer-blanc. L'aluminium est utilisé à partir de 1930 en Norvège pour conditionner certains crustacés puis un peu plus tard, des sardines. |
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1952 |
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Apparition du moulurage sur le corps des boîtes en acier pour leur donner une meilleure résistance mécanique, car l'épaisseur du métal nécessaire à leur fabrication diminue de plus en plus. |
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1958 |
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Apparition des boîtes deux pièces extrudées en aluminium, puis en 1963 des boîtes deux pièces embouties. La technique consiste à façonner le corps des boîtes à partir de plaques qui sont frappées en plusieurs passes. Le fond de la boîte et son corps ne font qu'un. |
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1966 |
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Apparition du premier système d'ouverture facile sur une boîte deux pièce en aluminium: Le "Tirvit". Un anneau permet d'arracher le fond supérieur selon une ligne pré-incisée en forme de spirale sans avoir à utiliser le moindre outil. |
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1973 |
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Apparition du premier fond en acier à ouverture facile qui sera par la suite sans cesse amélioré. En 1989, Eole, le fond à ouverture facile fixe un nouveau standard de qualité qui est encore en usage aujourd'hui. |
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1975 |
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Le soudage électrique remplace peu à peu l'agrafage contre-soudée du corps trois pièces en acier. L'acier sans étain "Tin Free Steel" (TFS), ou acier chromé, s'impose peu à peu comme le standard du marché pour les boîtes embouties et les fonds de boîtes. L'acier, qui est de plus en plus fin, permet de réaliser, à partir de 1976 des boîtes basses deux pièces en acier, comparable à celles, réalisées en aluminium. |
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1979 |
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Apparition d'un autre système d'ouverture facile pour une boîte en fer-blanc: la Box Bande. La boîte s'ouvre à la main en utilisant une bande d'acier aminci qui se détache du couvercle et du pourtour de la boîte. |
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1985 |
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La technique de l'expansion permet de réaliser des formes de boîte jusqu'alors inédites. Les procédés d'impression offrent une meilleure qualité de reproduction des décors et de très riches possibilités de finitions. |
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1990 |
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Le couvercle saturne, composé d'un opercule d'aluminium thermoscellé qui se décolle en tirant sur une languette plastique, apparait en 1990 sur des boîtes de pâté. Le "Easy peel" est lancé en 1995. |
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1995 |
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Apparition du couvercle Dop Top" sur des boîtes métalliques au Brésil. Pour l'ouvrir, il faut décoller une pastille en plastique au centre de la boîte, qui libère la pression interne. Ce couvercle qui s'ouvre sans le moindre effort a pour avantage de se redéposer sur la boîte entre deux utilisations. |
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2005 |
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Le taux de recyclage des emballages métalliques en Europe atteint 61%, et 57% en France. |
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2011 |
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Création de AffairesUP inc. Expert en réclamation des crédits d'impôt à la recherche et développement (R&D). |
Références: http://www.laconserve.com/la-boite-a-remonter-le-temps-6-gp.htm